Bilan 2017

La neige est abondante et les séances de skating nombreuses : le moment est idéal pour tirer un bilan de la saison écoulée. Année 2017 où j’ai été à la fois plus fort physiquement, mais moins régulier qu’en 2016. Sans révolutionner mon approche de l’entraînement, quelques objectifs étaient identifiés et regroupés au printemps/été : Mondiaux Masters en France avec une qualification obligatoire à l’Albigeoise (fin mai), Alsacienne (fin juin) puis la défense de mon titre aux championnats de France Masters à Marseille. En conjuguant cela avec deux courses par étapes (Arvan-Villards et Tour de l’Ain Cyclo) il fallait bien gérer la saison, ce que j’ai partiellement réussi à faire.

Quelques épreuves suffisent à me remettre en jambes et je passe tout près de ma première victoire cyclosportive au Raid du Bugey, sur une épreuve qui me réussit décidément bien. J’accuse le coup sous le déluge lozérien et passe au travers dans le Vercors (crevaison), avant de revenir fort aux Trois Cols malgré une façon de courir pour le moins « défaillante » 🙂 Quelques jours avant l’Albigeoise le timing est parfait ; le déroulement de l’épreuve le sera beaucoup moins. En stress permanent dans un imposant peloton particulièrement nerveux je ne peux éviter la chute en début d’épreuve. Pas de mal mais relégué dans un troisième peloton je termine loin, très loin des meilleurs de la qualification… Sans réels regrets car j’aurais eu beaucoup de peine à exister sur un parcours pour hommes puissants et malins dans le placement 😛

L’enchaînement des épreuves, déplacements et la canicule du début d’été rendent la récupération délicate. Si je limite la casse à Megève, le corps finit par dire stop à Morzine (soucis gastriques) ; diminué en Alsace je sauve les meubles sur une très belle épreuve, bien loin des ambitions initiales. La Serre-Che Luc Alphand se passe à peine mieux : souvent à la dérive dans le Galibier j’y touche un peu plus le fond avec une septième place finale en trompe-l’œil puisque je finis à une petite heure du vainqueur. Heureusement je redresse la barre dès le lendemain avec une ascension record de l’Izoard 🙂

Le moral revient en même temps que les jambes avec trois étapes de haute volée en Maurienne, une revanche au Galibier et un podium au général arraché sur la dernière étape où les sensations et l’état d’esprit étaient clairement tournés vers l’attaque. Après une Chambérienne mi-figue mi-raison (parcours tronqué le premier jour, mauvaise récupération le second) je me présente avec le Vélo Club Pontois aux Championnats de France Masters à Marseille, en pleine canicule. Si je prends logiquement une volée sur le contre-la-montre individuel, je tiens ma place dans l’équipe le lendemain, idéal pour se débloquer avant la course en ligne du dimanche. Épreuve malheureusement annulée sur décision préfectorale, suite au risque maximal incendie/canicule régnant dans la région.

La frustration est vite évacuée avec le Tour de l’Ain quelques jours plus tard : subissant dans le peloton durant deux étapes de plaine particulièrement rapides, je remonte au général à partir de la troisième étape, disputée dans des conditions dantesques (froid, pluie, vent). Les écarts à l’arrivée sont énormes et je reste en course pour un top 10 : la dernière étape m’est favorable avec une très belle ascension du Grand-Colombier dans le groupe maillot jaune, pour une 9ème place finale au général. Encore une fois je termine une course par étapes plus frais que les autres, un point en net progrès par rapport à 2016 🙂

Les vacances sont courtes mais montagneuses : au sommet physique de la saison mon organisme encaisse les longues heures de selle sans sourciller et j’explose mes références habituelles aux Deux-Alpes, à Annecy et à Marseille pour la finale du Trophée Label d’Or. En toute fin de saison quelques grimpées permettent d’enchaîner les podiums, records personnels et dépoussiérer le profil de puissance. De quoi très bien terminer une saison 2017 faite de hauts, mais aussi de bas. Pour 2018 la trame restera la même, bien que des cyclosportives historiques disparaissent du calendrier. Je m’essaierai probablement sur quelques courses FFC en 2/3/J/PCO suivant la disponibilité, avec toujours une grosse préférence pour les épreuves montagneuses à fort dénivelé. Sans toutefois me mettre la pression sur les plus belles, car cela ne m’a pas toujours réussi en 2017.

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