Après beaucoup d’incertitudes sur la météo, c’est finalement un ciel ensoleillé qui nous accueille pour le Grand Prix de Fontaine (3/J/PCO). Circuit de 1.8 km tout plat à parcourir 45 fois ; pas du tout ma tasse de thé, mais étant membre du club organisateur, je ne peux pas vraiment me défiler. Me voici donc au départ avec Cédric, Éric, Fabrice, Olivier et Yann, pour essayer d’animer la course et peut-être marquer mes premiers points en 3° catégorie (comme l’an dernier).

Le départ est donné comme prévu à 15h00, et d’entrée ça fuse de tous les côtés. Le démarrage est difficile mais pas de panique ; je me sens toujours mieux passé la mi-course. Des échappées plus ou moins sérieuses se forment, avec une omniprésence de St-Martin-d’Hères (une quinzaine de coureurs sur les 70 engagés). Chaque Fontainois tente sa chance ; à part moi qui suis un peu en retrait les autres semblent plutôt bien en jambes.

Vers la mi-course un coup part et prend rapidement du champ ; ils sont nombreux mais l’AS Fontaine n’est pas représentée à l’avant. Cédric et Fabrice font le forcing pour ramener tout le monde ; ça roule fort et je suis bien content de suivre, mais en file indienne le risque de chute est plus réduit. Après quelques tours très rapides l’échappée est revue, et tout reste à faire.

Ça temporise ainsi quelques tours ; je me bats pour garder ma place dans les 15-20 premières positions quand une nouvelle échappée prend forme à une douzaine de tours de l’arrivée. Olivier part en contre derrière et rejoint les hommes de tête : c’est enfin la bonne ! Fontaine étant représenté à l’avant pour nous le deal est simple : rester au chaud dans le peloton, désorganiser la poursuite et accompagner chacun notre tour les éventuels contre-attaquants.

Éric et Fabrice s’acquittent à merveille de cette tâche ; j’y vais une ou deux fois avec ce qu’il me reste de forces. Arrivent enfin les cinq derniers tours, de plus en plus nerveux à l’approche du sprint final. Ça frotte pas mal dans la ligne droite opposée, et à la cloche du dernier tour je me laisse glisser en fin de paquet : inutile de risquer la chute à 50 km/h pour une hypothétique 15° place au sprint.

Après moins de deux heures de course (42.4 km/h de moyenne) je franchis la ligne dans le peloton en 42° position, à une quinzaine de secondes du vainqueur Carisey. Olivier termine 9° après que l’échappée se soit scindée en deux ; Éric, Fabrice et Cédric finissent respectivement 20°, 24° et 33° dans le sprint du peloton. Pour ma part les sensations sont correctes malgré deux sorties musclées vendredi soir et samedi matin ; malgré le peu d’intérêt du circuit une séance de rythme est toujours bénéfique, et permet de montrer le maillot à domicile :-).