La météo est incertaine jusqu’au dernier moment, y compris en me rendant au départ : malgré une légère bruine la température reste douce et le ciel devrait nous épargner pour cette toute nouvelle montée au col du Coq. L’épreuve clôt le challenge des 1000 grimpeurs et environ 80 concurrent(e)s se rassemblent devant le magasin AS Sports pour une petite procession groupée, jusqu’au départ réel à St-Nazaire-les-Eymes 9 km plus loin. La deuxième place quasi assurée au classement général j’y vais sans pression ; après ma relative déception du week-end dernier je songe à faire le meilleur chrono possible sur une ascension difficile, que j’effectue rarement à l’entraînement.
Grimpée de Montaud
Contrairement au week-end précédent la météo est radieuse ce matin à St-Quentin-sur-Isère. La route est encore mouillée mais le soleil réchauffe largement l’atmosphère et je transpire à grosses gouttes dès l’échauffement. La semaine a été légère ; un peu de fraîcheur physique et mentale ne sera pas superflue sur une épreuve qui me réussit plutôt bien puisque je monte sur le podium à Montaud depuis 2017. Comme l’an passé le départ se fait en ligne ; forcément ça convient moins à mes qualités de grimpeur au train, mais c’est plus simple à gérer pour l’organisation 🙂
Grimpée de l’Arzelier
Les prévisions météo ne laissent pas planer un grand doute ce matin : une fois encore nous allons prendre la douche en montant à l’Arzelier. Cela n’effraie pas la soixantaine de motivé(e)s au départ, qui s’échauffent sous une pluie plus ou moins battante pendant que je me prépare sur home-trainer. A l’abri du coffre de la voiture je monte tranquillement en température, dans une atmosphère fraîche sans être froide. Le protocole est parfaitement rôdé et efficace : quarante minutes plus tard je m’habille pour un effort au seuil d’une demi-heure, au plus léger car l’organisation nous propose d’emmener des affaires chaudes et sèches jusqu’à l’arrivée 🙂