Grand Galbert

Aujourd’hui première randonnée de la saison 2008-2009, suite à la proposition d’un collègue. Il n’est pas tombé de neige depuis un moment et ça se radoucit un peu ; c’est le moment d’en profiter. Nous partons donc faire le Grand Galbert, situé dans le massif du Taillefer, au-dessus du village d’Oulles (voir le topo).

On chausse les skis à 9h15, l’exposition Sud-Est nous met déjà en plein soleil. Quelques centaines de mètres et je suis déjà en nage ; le coupe-vent sans manches est de trop. Une fois correctement vêtu, passage du petit bois au départ, puis la pente s’accentue, les premières conversions arrivent. Ça faisait longtemps que je n’en avais plus faites, et ça se sent ; tourner à gauche pas de souci, mais à droite pas terrible, je perds quelques longueurs sur mon guide à chaque virage. Le physique aidant, je rattrape ensuite mon retard, mais ça va bien finir par se payer plus tard… Au fil de l’ascension ma technique s’améliore, le soleil se voile légèrement, mais on a trouvé un bon rythme de croisière, la température est agréable. Aux deux tiers de l’ascension nous apercevons pas mal de monde ; en ce samedi nous ne sommes pas les seuls à avoir pris d’assaut ce sommet.

le Grand Galbert - vue du sommetUn peu plus loin un gars nous double vite, très vite. Il pousse sur les bâtons à la manière d’un fondeur en skating, c’est impressionnant. C’est un peu plus tard que je commence à ressentir une légère faim, pas très loin du sommet ; j’aurais dû manger la banane que j’ai dans le sac ce matin avant de partir, ça m’aurait permis de tenir facilement jusqu’au sommet. Pas question de m’arrêter maintenant pour manger un morceau, le sommet est tout proche… Enfin presque, il reste un dernier passage un peu dur ; les couteaux ne sont pas nécessaires, mais il faut bien assurer les appuis.

On arrive au sommet, victoire ! Le ciel est tout couvert maintenant, dommage pour les photos (comme d’habitude, j’avais « lesté » mon sac d’un kg supplémentaire avec mon réflex)… Je me rends compte que c’est la première fois que je fais une randonnée sans un grand ciel bleu au-dessus de ma tête ; à force je commençais à m’y habituer. Maintenant le vent souffle pas mal, je mets rapidement ma veste pour éviter de prendre froid. On se restaure légèrement, on range les peaux et je prends quelques photos. Fixations bloquées, chaussures serrées et c’est parti pour une bonne heure de descente.

Celle-ci me laissera un souvenir mitigé ; la neige, tantôt dure, tantôt molle, reste pas mal soufflée et seuls quelques passages sont vraiment poudreux. Sur le bas ça devient vraiment limite niveau enneigement ; finalement on arrive à la voiture sans trop toucher l’herbe ou les cailloux.

Bilan des courses : 1200 m d’ascension en à peine 2h30, pour 1h30 de descente, soit une moyenne à la montée de 480 m/h. Pas mal pour une première, et je ne suis pas trop fatigué. Ça reste quand même beaucoup plus intéressant que de faire du ski de piste, tant pour la condition physique (le cœur travaille en endurance toute la montée, excellent pour le foncier en période hivernale), que pour la beauté des paysages rencontrés. Bref, à renouveler dès que possible…

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