Après les orages du Galibier il y a une semaine la canicule s’invite ce week-end dans les Vosges, contraignant l’organisateur à annuler le grand parcours « Indomptable » de l’Alsacienne. Je m’aligne donc sur le parcours « Intrépide », offrant tout de même 125 km et 3700 m de dénivelé… Très peu de plat donc, la durée de course sera similaire à la Morzine donc je choisis l’attaque dès la première difficulté 🙂 Si une bonne partie du peloton cyclosportif roule en Oisans sur la Vaujany, je retrouve quelques connaissances aux premières loges du sas de départ : Maxime Galletti, Hervé Gebel, Jocelyn Verdenal… On discute tranquillement en attendant le départ à l’ombre de la forêt d’Uffholz, il fait déjà plus de 20°C.
Supergranfondo Izoard
Après un vendredi plutôt ensoleillé, ce sont malheureusement des trombes d’eau qui nous réveillent samedi matin à Briançon, à l’heure du petit-déjeuner. Avec un aller/retour prévu à Valloire dès 7h30 et deux passages au sommet du Galibier, j’hésite à prendre le départ et scrute fréquemment ciel et prévisions météo… Qui ne sont guère encourageants. Même ressenti chez mes collègues Nicolas Raybaud et Sylvain Clavel : 200 km et trois cols à plus de 2300 m dans ces conditions ce n’est pas raisonnable d’autant que le ciel se découvre franchement sur l’Izoard, la boucle du petit parcours. Celui-ci partant à 10h30 on aura bien plus chaud : banco, on lâchera les watts sur le petit parcours. Le temps de prendre un café, d’avaler un riz au lait en attendant le départ (le petit-déjeuner de 5h30 étant déjà loin 😛 ) le soleil sort généreusement et la route sèche : parfait.
Morzine Haut Chablais
Si les violents orages de la veille laissent craindre le pire côté météo, l’épreuve du jour aura lieu au sec. Avec mon copilote du week-end Nicolas Raybaud nous rejoignons le départ dans la fraîcheur et le brouillard morzinois, avec la conviction que le soleil dissipera bientôt les dernières brumes. Après une semaine allégée suite à une Time Megève Mont-Blanc difficile, je ne sais pas trop à quoi m’attendre niveau sensations, et prendrai les difficultés les unes après les autres sur un parcours que je connais par coeur avec mes adversaires montagnards habituels. Seule nouveauté : suite aux intempéries de la veille un éboulement s’est produit sur la route du col du Grand Taillet, qui est de fait escamoté. Soit environ 10 km et 20 minutes de course en moins ; avec la fraîcheur du jour le ravitaillement en eau ne posera pas de problème.