Les années se suivent et ne se ressemblent pas en Bourgogne : si d’habitude le soleil voire les premières chaleurs nous accueillaient à Viré, cette année ce sont des averses, du vent et un ciel gris qui nous accompagnent toute la matinée. Nouveauté également côté organisation : un parcours modifié avec deux boucles et de nouvelles difficultés, et des sas de départ classés par âge car l’épreuve est qualificative pour les Mondiaux UCI en Pologne. De ce fait il est plus difficile de croiser les copains habituels, d’autant que l’affluence est en nette hausse avec une forte représentation de coureurs étrangers.
Corima – Drôme Provençale
Un grand ciel bleu accueille les 2000 participants de la Corima – Drôme Provençale, dont le succès ne se dément pas malgré un décalage dans le calendrier. L’atmosphère est particulièrement froide avec un fort mistral : 5°C au moment de prendre place dans le sas prioritaire une bonne demie-heure avant le départ, autant dire qu’il faut se couvrir chaudement pour patienter. Changement de parcours et de sens pour cette année, avec un départ neutralisé plein nord et des difficultés plutôt concentrées en deuxième partie de course, avec un final moins monotone et tout aussi exposé au vent.
Bisou
Après un long hiver passé sur les skis de fond, l’heure de la reprise a sonné dans l’Ain au départ de la Bisou. Reprise un peu plus tardive que d’habitude avec le décalage de la Corima au week-end suivant, dans des lieux peu connus puisque ma dernière participation à cette épreuve remonte à 2010 sur un parcours bien différent. Une météo froide et humide est annoncée, pas de quoi décourager le millier d’engagés présent à Péronnas sur les deux parcours. L’ambiance est même détendue dans le sas de départ, où je me place sans trop de souci dans les premières lignes. Gabba, bonnet et genouillères semblent de rigueur ; finalement je garde aussi l’imperméable pour prendre le départ… Préférant -à raison- jouer la sécurité.