Mon portrait

Mon premier article sur ce blog remonte à juillet 2008 ; il est temps pour moi de présenter plus en détail mon passé de cycliste.

Benjamin - championnat régional 1995Celui-ci débute fin 1994, après quelques années passées à taper dans un ballon puis une petite balle jaune en région parisienne. Arrivé en Franche-Comté pendant l’été je vois des jeunes slalomant entre des quilles sur des vélos de route lors d’une fête des associations du coin. En pleine recherche d’activité je décide d’essayer, dès lors le virus de la petite reine m’a lentement mais sûrement contaminé…

Les débuts sont difficiles en benjamin 2° année, non pas sur les épreuves d’adresse où je m’en sors bien, mais lors des épreuves de sprint et course sur route où je manque cruellement de physique, mon petit gabarit ne m’aidant guère. L’année suivante j’arrive chez les minimes où je prends encore de belles claques en course la première année, mais petit à petit l’entraînement porte ses fruits… L’année suivante j’arrive enfin à suivre la cadence des meilleurs, accrochant plusieurs podiums et me qualifiant pour les Championnats de France des Ecoles de Cyclisme 1997 (un rêve de gosse). Le niveau y est évidemment très élevé, et mon classement dans les épreuves de cyclo-cross, sprint et course sur route est anecdotique.

Cadet - GP de Waldighoffen 1998Les choses sérieuses continuent chez les cadets, où je découvre les plans d’entraînement mais aussi la difficile cohabitation avec les études. Malgré tout je mène de front ces deux activités pour des progrès rapides. Malheureusement une série de chutes en course me stoppe dans mon élan au mois de juillet 1998 (dont un certain 12 juillet ;-)), allant jusqu’à remettre en question ma pratique du cyclisme. Je termine l’année en roue libre, cherchant avant tout à finir une course, ailleurs que dans une ambulance… En deuxième année la motivation revient un peu, mais malgré un début de saison encourageant je n’arrive pas à faire le moindre résultat, la plupart des courses arrivant au sprint (un exercice que je n’affectionne déjà pas beaucoup).

Changement de décor chez les juniors, les sorties collectives avec les régionaux et nationaux du club se révèlent très voire trop difficiles à mon niveau. Côté études le baccalauréat se profile et je donne la priorité à ce dernier : ce sera une saison blanche à faire du foncier, entre deux révisions. La saison suivante j’ai beaucoup plus de temps pour rouler (vive l’université !) et dès le début je suis dans l’allure des régionaux du club. Avec une nouvelle monture et très motivé j’attaque ma première course départementale… qui se termine avec fracas après quatre petits kilomètres dans le peloton. Les genoux sont une fois de plus bien amochés et je mets plusieurs semaines à récupérer : c’est la chute de trop.

Je continue néanmoins à rouler hors compétition, uniquement pour le plaisir de pédaler en accumulant les kilomètres (par centaines) sur les belles routes franc-comtoises. Je découvre le monde du cyclosport à l’occasion de « la Jean de Gribaldy », organisée par mon club chaque été. Puis les saisons passent, avec d’autres centres d’intérêt, les copains, les cours en école d’ingénieur… Mon envie pour le cyclisme diminue peu à peu, jusqu’à ce que Pascal, mon voisin décide de s’y mettre après 15 ans de course à pied. A deux c’est plus facile de se motiver et bon an mal an nous parcourons 4000-5000 km, à la fois sur route et en VTT.

Puis je décroche mon diplôme fin 2005 : je m’installe en Alsace pour travailler à la frontière allemande, et continue à rouler seul ou presque pendant trois saisons. Les vacances d’été dans ma famille haut-alpine sont l’occasion de découvrir la haute montagne et ses magnifiques cols comme l’Izoard ou Vars. En juillet 2008 je participe à ma première cyclosportive de montagne : la Serre-Che Luc Alphand. Peu après je suis muté à Grenoble, au beau milieu des Alpes : je tombe définitivement amoureux de la montagne et m’engage à l’A.S. Fontaine Cyclisme parmi un chouette groupe de passionnés… La suite, vous la connaissez déjà ;-).

4 réflexions sur « Mon portrait »

  1. Ma premiere grosse cyclo a été la jean de gribaldy. Habitué à faire 120 km, j’étais parti sur le 180 km en 2006!! Le retour par le lomont m’avait achevé!! Quel dommage que cette cyclo ait été victime des lourdeurs administratives! Sinon la forme? tu fais quoi de beau en ce moment? tu as fais un choix concernant tes roues?
    A+
    Alban

  2. A ma première Diaichotte c’est le retour par Frahier qui m’avait flingué… jeune cadet j’avais fait le kakou pendant 90 bornes avant d’exploser en vol, et terminer avec les crampes à la Citadelle 😀
    La « de Gri » je rêvais de la faire un jour, mais maintenant c’est trop tard… pourtant c’est un parcours qui m’aurait bien plu (et où j’aurais certainement marché).
    A part ça j’alterne entre vélo et ski le weekend, suivant la météo (le mulet ne craint pas trop les routes salées).
    Pas ou peu de coupure donc toujours la pêche… pour les roues j’hésite encore (ça fait un budget), mais je reste pour le moment sur jantes alu basses + moyeux Tune.
    @+

  3. 16 ans que tu pédales! Ca doit en faire des kilomètres!
    Je ne pensais que tu avais participé à autant de courses dans le passé. Ca devait être stressant de rouler en peloton.
    En tout cas, en 2010, tu t’en es bien sorti sur les cyclosportives (bravo!!), et je sens que tu es très motivé pour 2011: bonne chance et bon courage!
    Je me demande quelle est la course que tu attends le plus?

  4. Oui tellement stressant qu’à la fin j’avais perdu la motivation…
    Pour 2011 j’espère encore faire mieux, même si la barre est un peu plus haute chaque année.
    La course que j’attends le plus ? La Marmotte sans aucun doute ; la seule course où j’ai vraiment flanché l’an passé 🙂

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