Grand Prix de Montmeyran

Après un hiver studieux il est grand temps de tester la condition en course ; me voici donc à Montmeyran pour épingler mon premier dossard en 2011. Le circuit est long et usant : un tour de 12,5 km à parcourir 8 fois, avec une belle côte au milieu… Je risque de souffrir au milieu de 150 coureurs de 2° et 3° catégorie FFC surmotivés. Pour corser le tout la pluie tombe sans discontinuer ; les bas-côtés sont transformés en rivière :-(.

Grand Prix de MontmeyranPeu importe, je ne vais pas renoncer maintenant et pressé par le temps je m’habille à la hâte un quart d’heure avant le départ : pas d’échauffement donc. Côté vêtements j’assure le coup : gants longs, jambières, surchaussures, manchettes, maillot manches longues et un coupe-vent sans manches… on verra bien combien de temps ça tient. Le départ est donné à 14h00 ; en fond de grille avec deux collègues du GMC 38 je prends une cassure d’entrée sur le peloton. Je me dresse sur les pédales, mais les jambes sont rapidement asphyxiées tandis que le coeur plafonne à 170 bpm : l’échauffement manque cruellement, heureusement des roues sont là pour revenir à l’avant.

Je découvre peu à peu le circuit ; de longs bouts droits sans abri sur des routes parfois étroites… Je joue des coudes pour remonter dans l’imposant peloton, en vue de la difficulté principale. Au pied de la bosse le placement est correct, mais après une première partie où je tiens mon rang je commence à rétrograder pour me retrouver dans les toutes dernières positions au sommet : ouf ! Et dire qu’il faut encore y passer 7 fois… La suite est une longue descente dans les roues vers la ligne d’arrivée, où je prends (comme tout le monde) des projections d’eau plein les yeux à 60-65 km/h.

Le deuxième tour est plus calme au début, les meilleurs se réservent pour la bosse. Celle-ci arrive et je craque encore au sommet, avec cette fois-ci 200 m de retard sur ce que je pense être le peloton… en réalité un troisième groupe car devant le paquet a explosé. Ca risque d’être très difficile de revenir devant, et à l’entame du troisième tour je baisse pavillon, trempé et les jambes durcies par le froid. Je pousse jusqu’au quatrième tour avec quelques autres coureurs dont Nicolas, un très bon cyclosportif et vttiste licencié à l’UC Montmeyran (club organisateur). Lui aussi a froid, et à la fin du quatrième tour on file tous les deux aux voitures ; plus rien à gagner dans ces conditions, si ce n’est un bon rhume.

Vu les conditions climatiques je n’ai pas beaucoup d’indications sur ma forme actuelle à l’issue de la course… mais pour ce que j’en ai aperçu le rythme en 2° catégorie est nettement supérieur à celui des Pass’Cyclisme, sans compter la longueur de la course. Je n’étais pas forcément venu chercher un résultat mais je souhaitais au moins faire un bon fractionné : tant pis, le prochain test aura lieu à la Corima dans deux semaines, en espérant une meilleure météo !

6 réflexions sur « Grand Prix de Montmeyran »

  1. Salut Rodolphe,

    Pas facile comme conditions pour commencer une saison. Clair en cat 2/3 mieux vaut être échauffé car ça part à fond. Le froid a eu raison de tes jambes, dommage! Mais tu vas te refaire sur tes prochains objectifs, j’en doute pas. Vers chez moi aussi il y avait une cat 2/3 il y a 10 jours. Un gars de mon club qui fait 4 ème m’a filé son fichier powertap. Faut une FTP ( puissance 60 min) 330 watts et 400 pma – 65 kg pour tenir le choc et évidemment un bon sens tactique de placement.
    A bientôt
    Alban

  2. Salut Alban,

    Ouch 330W FTP / 400W PMA ça commence à causer !
    C’est qui le coureur en question ? Peut-être que je le connais du temps où je courais chez les jeunes…

    @+

  3. C’est Hervé Gebel, mais c’est un vieux de mon age ( 35 ans) ou presque !! :-)pas sur que tu le connaisses donc.

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