Grimpée de Freydières

Changement de décor à Domène ce matin : si la météo est toujours aussi belle, les jambes sont lourdes après les efforts chronométrés de la veille. Pendant l’échauffement je croise quelques adversaires de la veille comme Joris Ronflet et Benjamin Buchetet mais aussi quelques nouvelles têtes comme David Polveroni, Gwen Leclainche, Michael Mory, Théotime Ronflet… Autant dire qu’il faudra être chaud bouillant au départ, lorsque les avions vont décoller. Départ donné à 9h15 alors que j’avais 9h30 en tête ; heureusement alerté par un signaleur sympa j’arrive et me faufile en deuxième ligne quelques secondes avant le coup de sifflet, grosse montée d’adrénaline et pas le temps de refroidir 😀

Grimpée de FreydièresIdéalement placé je passe en tête au départ réel, qui est relativement calme : Jules Vial en profite pour prendre quelques longueurs, j’accélère progressivement dans la première ligne droite avant que Joris ne prenne les commandes aux 2 km. Lorsqu’il attaque je ne fais pas illusion longtemps : bloqué à 400 W j’y vais une fois, puis deux avant de laisser faire les autres… Comme l’an passé ça coince dans les virages serrés sous Le Mollard, David fait la jonction avec Michael et Fabian Holbach : derrière je reste sage dans la roue de Fabrice Peyronnet, car je sais qu’à 380 W ça ne va pas tenir longtemps sur une ascension supérieure à 35′.

Le quatuor de tête prend du champ, nous sommes une demie douzaine en poursuite mais j’ai du mal à retrouver un second souffle après un départ trop rapide. Si bien que lorsque Gwen accélère dans un léger replat je craque sans réagir laissant filer Théotime, Benjamin et Ugo Bertrand. Ca commence à faire beaucoup de coureurs devant, mais vu le rythme effrené je me contente d’assurer un tempo à 330 W, limitant la casse au mieux jusqu’au final. Fabian puis David coincent un peu plus loin ; seul ce dernier parvient à prendre le train en marche et me file un gros coup de main dans la poursuite, usant Jules et Serge Garnier qui s’accrochent encore.

Grimpée de FreydièresNous nous relayons ainsi jusqu’au final, y compris dans la courte descente après La Sarrazine. Les six de devant sont hors de portée depuis un moment, il reste à bien négocier la fin pour arracher la septième place. Une grosse relance avant Les Roussets permet de bien étirer le groupe : après 25′ de course ça fait mal et l’élastique casse à 3 km de la ligne. David et Serge encaissent mieux la transition et me prennent quelques secondes ; Jules a décroché et je m’arrache pour le tenir à distance. Tout le monde est à bloc : je me bats et relance debout à chaque virage, bouchant mon retard seconde après seconde sur mes deux adversaires.

Je rentre à la flamme rouge, à bout de souffle mais sans relâcher l’effort car Jules n’est pas loin derrière. Il revient à son tour au dernier virage au prix d’un long sprint, et accélère sur l’élan : sans réfléchir je prends sa roue et le déborde progressivement dans les 200 derniers mètres, complètement cuit mais bien content de régler mon groupe au sprint (pour un fois 😛 ). Sans surprise le chrono (37’39 » sur Strava) est moins bon que l’an passé : environ 30″ de plus, même sans ça le podium (Gwen devant Benjamin et Michael) se joue près de 2′ plus tôt… Autant dire un gouffre 😉 Le week-end reste réussi avec de gros points marqués dans le Challenge des 1000 Grimpeurs, dont je devrais prendre la tête en attendant les prochaines manches. Suite de la saison aux Bosses de Provence dans deux semaines pour une dernière cyclosportive, avant de finir par un mois de montées chronométrées et un repos bien mérité.

Résultat(s) : Grimpée de Freydières

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