Risoul – Queyras

Trois ans après une édition 2016 riche en émotions à l’occasion des championnats de France Masters, c’est toujours un plaisir de revenir dans les Hautes-Alpes pour la Risoul – Queyras chère à Bernard Assaud. Malgré une météo orageuse après les fortes chaleurs de ces derniers jours, le parcours reste magnifique entre Queyras et Guillestrois ; l’importance du peloton présent au départ des trois parcours proposés en témoigne. Comme prévu la pluie cesse au moment de lâcher les coureurs sur le moyen et grand parcours ; si l’atmosphère reste fraîche et les routes encore trempées au moment de s’élancer d’Eygliers, l’effort va vite nous réchauffer et le ciel se découvrir progressivement.

Continuer la lecture

Trilogie de Maurienne #3

Après deux jours de bataille dans les cols du Chaussy, Madeleine, Télégraphe et Galibier, le bouquet final proposé aujourd’hui a de quoi faire peur. 128 km et 4500 m de dénivelé sont en effet proposés, via les cols du Glandon, Mollard, la Toussuire et la Croix-de-Fer pour terminer. Autant dire qu’il va falloir gérer un minimum l’affaire, sous peine de rester planté en bas de l’ascension finale. Fraîcheur et soleil nous accompagnent à nouveau au départ, peu de coureurs frais le dernier jour ce qui m’arrange : au moins tout le monde sera plus ou moins logé à la même enseigne niveau fatigue. Les premiers kilomètres jusqu’à St-Etienne-de-Cuines sont particulièrement rapides et font office d’échauffement : un important peloton attaque le col du Glandon, premier obstacle du jour.

Continuer la lecture

Trilogie de Maurienne #2

La deuxième étape de la Trilogie est toujours un moment particulier, car on ne sait jamais vraiment où on est après l’étape de la veille. La longue procession neutralisée permet de monter en température gentiment, et tenter de reconnaître les nouvelles têtes du jour. L’allure est modérée, bien abrité au milieu du paquet je remonte dans les premières lignes à l’approche de St-Michel-de-Maurienne, puis St-Martin-d’Arc où l’organisation nous arrête longuement sur un parking pour vérifier que tout le monde est bien là. Après quelques longues minutes d’attente les fauves sont enfin lâchés vers le col du Télégraphe.

Continuer la lecture