Bilan 2018

Les vacances de Noël sont rythmées par les séances de ski de fond, le froid, la neige (moins abondante que l’an passé)… et la traditionnelle analyse de la saison écoulée. Une année 2018 presque parfaite avec de nombreux podiums, énormément de satisfaction et finalement peu ou pas de déception ni même maladie ou blessure. Suite à plusieurs invitations remportées l’année précédentes dans le Trophée Label d’Or, j’ai pu ainsi découvrir quelques nouvelles épreuves du calendrier cyclosportif français ; une pratique cyclosportive qui a largement rythmé ma saison (une vingtaine d’épreuves disputées pour une trentaine de départs au total).

Après un trimestre essentiellement dévolu au ski nordique, la reprise est timide en mars mais le corps reprend vite ses réflexes de cycliste et un peu au métier je signe trois top 20 à Montélimar, Montpellier et surtout St-Tropez, où je me qualifie pour les Mondiaux Masters de Varese début septembre. Déjà dans l’allure sur ces parcours peu accidentés je suis en forme et manque de peu le hold-up de l’année en Bourgogne : seul en tête à 500 m de la ligne, le reste du groupe me mange 400 m plus loin… Une première occasion ratée 🙂

Une autre se présente en Alsace, à Rammersmatt : trop confiant face à des adversaires plus malins je m’incline au sprint et monte sur mon seul podium FFC de la saison. Renouant quelques jours plus tard avec mes copains du Challenge Rotor Cyclo’Tour j’entre dans le top 10 en Lozère sous les premières chaleurs, puis enchaîne à domicile au col de Porte puis les Trois Cols. Deux épreuves réussies que j’aborde à chaque fois volontairement entamé, pour préparer la suite de la saison… Si dans le Verdon je ne peux rien face au duo vainqueur sur un parcours roulant, je suis dans le match avec les poursuivants pour compléter le podium avec d’excellentes sensations.

La grande forme se confirme dès le week-end suivant au Ventoux : malheureusement je cours à l’envers et je termine au pied du podium. L’enchaînement au Mont Lozère dès le lendemain me permet d’admirer une autre région et travailler la résistance. Ce travail finit par payer dès le week-end suivant avec un podium au sommet des Glières : cette fois on bascule vraiment dans la montagne. Les épreuves s’enchaînent entre Alpes et Pyrénées avec une excellente série de podiums à Morzine, au Galibier et plateau de Beille. La course réalisée à Valloire, où je ne m’incline qu’à 200 m de la ligne à plus de 2600 m d’altitude reste LE coup de cœur de cette saison… Que ce soit par les cols gravis, la difficulté du parcours et les rivaux (ou plutôt les copains 😉 ) avec qui j’ai croisé le fer dans le final.

Si je fais l’impasse sur la Marmotte pour me « contenter » d’un podium en montée sèche à Chamrousse, j’arrive en condition optimale en Maurienne sur un autre temps fort de l’été. Avec une forme crescendo sur les trois jours l’objectif est rempli, malgré une médaille en chocolat face à un trio d’adversaires au-dessus du lot. Mi-juillet l’organisme dit brutalement stop, fatigué par la chaleur, les déplacements lointains… Avec des symptômes rappelant mes ennuis de 2017 à période similaire je m’accorde un week-end sans compétition. Les sensations reviennent à la fin du mois pour la double Chambérienne.

Dans le coup samedi j’arrache le podium sous l’orage, la récupération est plus compliquée le lendemain où je ne peux qu’assurer un énième top 10 pour le classement général Rotor. La fatigue s’installe, mais je signe un top 5 à la Madeleine avant de partir en vacances… L’occasion de (re)découvrir la FFC en 2ème catégorie au Ballon d’Alsace, avec un top 10 complètement subi tant le rythme était élevé. La suite aurait dû m’amener à Varese début septembre, projet avorté suite à la perte d’un proche 🙁

La fin de saison arrive vite : à Annecy je suis encore dans le coup pour la victoire, battu au sprint après avoir tout tenté dans le final. Les grimpées chronométrées s’enchaînent alors avec quelques podiums, entrecoupées d’une dernière incursion à Marseille. Fatigué sur les Bosses de Provence je finis loin de la gagne mais assure le classement général du Trophée Label d’Or. Sur mes routes d’entraînement à Montaud je rate la première marche pour quelques secondes, avant de fléchir aux 1000 Martyrs puis aux 4 Seigneurs : deuxième du challenge des grimpeurs, il est temps que la saison s’arrête là 😛

Il n’aura finalement manqué qu’une victoire cette année pour concrétiser le travail accompli, avec une régularité exceptionnelle d’avril à octobre malgré une petite alerte mi-juillet. Si j’ai peu progressé sur mon profil puissance (à 35 ans le contraire serait étonnant), j’ai en revanche amélioré ma capacité à m’en approcher dans la dernière heure de course… Là où se jouent podiums et victoires. La base de travail restera donc similaire pour 2019 ; avec l’expérience et les contraintes professionnelles je sais que mon organisme n’est pas prêt à encaisser plus de 16000-17000 km annuels. Donc à moi d’optimiser récupération et travail qualitatif pour briller encore plus fort l’année prochaine, tout en prenant du plaisir sur le vélo car c’est bien là l’essentiel 🙂

2 réflexions sur « Bilan 2018 »

  1. Merci… l’effet vacances + beau temps, comme chaque année : ça aide 🙂
    Mais laisse guère la place à d’autres activités physiques, forcément.

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