Grimpée de l’Arzelier

Contrairement aux dernières éditions, cette année un grand soleil nous accueille au Gua, départ de la grimpée de l’Arzelier. Une centaine de coureurs est présente au départ dans la fraîcheur, avec une densité un peu plus forte que le week-end précédent. Le GMC 38 est notamment venu en nombre, avec le favori Vincent Reyboz, Louison Bélanger, Jules Vial… Arnaud Feodoroff, Hugo Viort, Julien Gaillard et Joris Ronflet sont également présents parmi les habitués, ce qui promet une belle empoignade. Avec la belle météo du jour j’ai délaissé le home-trainer pour venir à vélo et m’échauffer une bonne heure : comme la semaine précédente les sensations semblent bonnes, à confirmer en course.

Grimpée de l'ArzelierDès le départ réel Vincent annonce la couleur : une bonne attaque pour mettre tout le monde en ligne, Hugo répond de suite et j’ai du mal à mettre en route, préférant laisser filer et me replacer dans les roues. Le groupe de tête est très fourni, je laisse un peu faire les premières minutes avec attaques/contre-attaques avant d’imprimer un bon tempo avec Arnaud pour monter fort, mais au train (ce qui nous convient le mieux). Sur un relâchement Jules tente également sa chance avant St-Barthélémy, pour être repris au croisement un peu plus loin.

Dès lors la pente se raidit dans une longue ligne droite, le travail de sape continue autour de 6 W/kg avec quelques belles accélérations de Joris, très remuant. Quelques minutes plus tard un accrochage juste derrière moi jette Hugo et Jules à terre et scinde temporairement le groupe en deux. Sans réellement accélérer l’allure ne faiblit pas pendant quelques kilomètres, nous sommes alors moins d’une dizaine en tête avec Hugo qui chasse derrière pour combler l’écart. Dans le passage raide sous Prélenfrey je mets un gros tampon à PMA, Joris est bien calé dans la roue et tout le monde souffre, mais ça suffit pas à forcer la décision.

Grimpée de l'ArzelierD’autant plus que personne ne relaie vraiment dans le replat de la forêt ; Arnaud imprime un tempo à 5 W/kg pour éviter les attaques, tandis que je n’ai pas le second souffle nécessaire pour en remettre une. A ce petit jeu Hugo arrive à rentrer à 2 km de la ligne ; en arrivant à la flamme rouge nous sommes encore une dizaine dans le coup pour la victoire, autant dire que je ne donne pas cher de ma peau 😛

Louison est le premier à dégainer ; Arnaud et Joris sont les plus prompts à réagir, suivis de Vincent qui revient rapidement sur le leader. Les deux équipiers du GMC 38 s’entendent parfaitement et creusent l’écart avec Arnaud et Joris à leur poursuite. Au sein d’un trio avec Hugo et Clément Argelès je suis à bloc à 500 mètres de l’arrivée, alors que le sprint n’a même pas été lancé. M’accrochant aux branches je sécurise le top 7, tente de déborder mes deux adversaires à 200 mètres de la ligne pour un hypothétique top 5 mais me rassois bien vite : ce sera une septième place pile sous les 31′ 😛

A la fois proche et loin de la victoire et du podium, je n’ai pas de regrets car cette montée met souvent en lumière mes lacunes en sprint/explosivité. Malgré beaucoup d’efforts pendant les 20 premières minutes (proche de mon record de puissance sur cette durée) le groupe de tête est encore bien trop fourni dans le final, typiquement un format de course où j’ai rarement la solution. Je retiens néanmoins un excellent chrono, encore meilleur que celui de 2018 (où la météo était aussi favorable). Cap sur Montaud dimanche prochain pour la dernière épreuve de la saison, où les jeunes « dragsters » devraient encore rugir dès le départ sur une durée d’effort encore plus courte (20′) 😉

Résultats : Grimpée de l’Arzelier

Strava : Grimpée de l’Arzelier

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