Bilan 2012

La coupure est déjà faite et la nouvelle saison entamée, aidée par une météo favorable pour un mois de décembre. Il est temps de revenir sur la saison écoulée, en partie tronquée mais pas perdue pour autant. Une fois de plus l’objectif était de continuer à progresser dans les classements cyclosportifs, avec bien sûr le Grand Trophée comme objectif principal pour ma dernière année chez les 18-30 ans. Quelques courses FFC restaient un objectif secondaire pour la première partie de saison, avec le championnat d’Isère à Voiron mi-mai.

Toujours en quête d’optimisation du temps passé sur le vélo, je roule dès le début de l’hiver avec un pédalier capteur de puissance Power2Max, et suis les conseils d’Alban (Cycles et Forme) pour une période foncière nouvelle formule, avec exercices de force et vélocité à intensité modérée. Ceux-ci rendent les séances sur home-trainer moins monotones, et malgré deux semaines « sibériennes » en février j’arrive en bonne condition début mars, au moment d’accrocher mon premier dossard à Montmeyran.

Loupé majuscule par manque de métier dans les bordures (lâché dès le départ dans le vent), mais la forme est rassurante et vite confirmée à Montélimar deux semaines plus tard, pour la Corima. Les conditions météo sont optimales ; je ne peux suivre les meilleurs pour la gagne dans l’avant-dernière difficulté, mais tiens bon ma place dans le groupe de chasse parmi quelques grands noms du cyclosport, pour un premier top 20.

Début avril me voilà à Vienne en FFC ; pas grand chose à signaler, si ce n’est beaucoup de nervosité pendant toute la course et un sprint massif que je regarde de loin. Deux semaines plus tard j’arrive malade (sinusite ? allergie ?) mais avec quelques certitudes à St-Tropez, pour la première manche du Grand Trophée. Le niveau est très relevé mais je suis dans l’allure à mi-course, pour intégrer le groupe de chasse et me battre jusqu’au bout avec les meilleurs. A l’arrivée je me qualifie pour les mondiaux du cyclosport en Afrique du Sud, auxquels je ne participerai pas (faute de disponibilité).

Aucune ambition à Fontaine au traditionnel Grand Prix du 1° mai, à part éviter la chute à quelques jours du Grand Prix de Voiron, support du championnat départemental et premier véritable objectif de la saison. Si la journée débute bien avec un contre-la-montre satisfaisant, elle se termine aux urgences l’après-midi, après une lourde chute collective dans la course en ligne. Mon coude gauche cassé puis une longue rééducation m’obligent à revoir une bonne partie de la saison, qui heureusement se terminera beaucoup mieux. Les plus belles épreuves du Grand Trophée (et une partie de l’été) me passent sous le nez, mais soutenu par mes proches je reprends assez rapidement : d’abord sur home-trainer, puis sur route début juillet… Après un bon mois à faire le métier et étudier d’autres aspects de ma pratique cycliste (matériel, diététique, etc).

Les sensations et la distance reviennent vite, et début août j’accroche de nouveau un dossard, pour une grimpée inédite de l’Alpe-d’Huez où je ne passe pas loin du podium. Excellent pour le moral au début des vacances, je ne me fixe pas de limite et enchaîne les longues sorties en montagne ponctuées de travail en intensité. Affûté comme jamais je reviens à mon meilleur niveau, et malgré un couac aux Deux-Alpes fin-août (hypoglycémie dans le final) je retrouve toutes mes sensations à l’Alpigap, où malgré un incident mécanique je termine aux portes du top 5 après un long rallye de deux heures en solitaire.

La suite est plus compliquée à Annecy, où j’abandonne sous le déluge après deux heures de course ; je clos ma saison au Mûrier mi-octobre après une belle partie de manivelles, puis profite de l’été indien habituel au mois de novembre… Par rapport aux résultats bruts 2012 est forcément en retrait par rapport à 2011, mais j’ai beaucoup appris suite à mon accident (le premier de ce type, en 17 ans de vélo). Cette expérience m’a rendu plus fort physiquement et mentalement ; désormais je profite au maximum de chaque moment passé sur le vélo, avec toujours un thème et non plus « rouler pour rouler ».

En ce sens je roule de plus en plus seul ou en petit comité (partageant la même affinité pour le fort dénivelé), sans m’imposer les contraintes d’un peloton à l’entrainement, souvent moins efficace au final. Cette démarche m’a plutôt réussi sur la fin de saison, je la reconduirai l’année prochaine où je me concentrerai uniquement sur le cyclosport et les courses de côtes… En attendant je souhaite à tous une bonne année 2013, avec une réussite sportive, professionnelle et personnelle :-).

Bilan 2012

2 réflexions sur « Bilan 2012 »

  1. Bonne et heureuse année 2013 qu’elle t’apporte de nombreux bon classement voir même des podium!!!

  2. Merci Jean-Daniel ! Je l’espère aussi, même si chez les trentenaires les podiums seront un peu plus tendus à accrocher 🙂

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