Grimpée de Freydières

Une nuit réparatrice, et on reprend presque les mêmes à Domène pour la grimpée de Freydières ; à l’ombre de Belledonne il fait frisquet ce matin, mais la météo est toujours aussi ensoleillée. Comme souvent je pars dans l’inconnue sur cette course en ligne ; après les efforts de la veille difficile de savoir comment sera la récupération, et ce n’est pas l’échauffement pour venir au départ qui donne un indice sur ce point. En accrochant le dossard je retrouve la plupart des protagonistes de la veille avec Joris Ronflet qui a fait le déplacement dans le cadre de sa préparation trail : cool de recroiser le jeune papa sur une course de vélo 😉

Grimpée de FreydièresAprès une brève neutralisation le départ est lancé à la sortie de Domène, droit dans la pente et je me rends vite à l’évidence : les jambes sont bridées ce matin. Bloqué à 6.5 W/kg je ne peux que subir les accélérations d’Arnaud Feodoroff puis le grand favori Vincent Reyboz qui contre violemment, emmenant seulement Joris et un autre coureur dans son sillage… temporairement. Derrière j’évolue en deuxième rideau et gère la crise à 6 W/kg pour rentrer sur un petit groupe mené par Julien Gaillard et Arnaud : en moins de dix minutes il y en a déjà de partout, Antony Cheytion, Louison Bélanger et Jules Vial nous accompagnent… et c’est tout.

Reprenant un second souffle j’impose mon train au groupe, devant ça coince et Vincent se met rapidement hors de portée pour aller chercher le record de l’épreuve. Joris et et l’autre jeune coureur sont repris ; ils s’accrochent dans le bref replat au Mollard avant de lâcher prise lorsque j’accélère après St-Jean-le-Vieux. Arnaud décroche à son tour, nous voilà cinq pour la deuxième place. Jules accélère dans la partie la plus pentue, j’amortis son accélération et ramène tout le monde. Un peu loin je tente de surprendre mes adversaires avant la Sarrasine mais l’attaque n’est pas suffisamment tranchante pour surprendre qui que ce soit : on bascule toujours à cinq, le top 6 semble assuré mais l’occasion est belle d’accrocher un podium 🙂

On récupère un bref instant avant d’arriver aux Roussets ; restent 3 km en montée régulière jusqu’à la ligne pour se départager. Sans calculer Jules démarre sèchement au croisement, Julien arrive à suivre et je suis dans le dur. Incapable de varier l’allure je me contente d’écraser les pédales à 5.7-5.8 W/kg pour limiter les dégâts, du pain béni pour Louison et Antony parfaitement calés dans ma roue. Julien cède derrière Jules, nous le reprenons et il peine à s’accrocher ; quelques instants plus tard Louison contre pour aller chercher le podium et personne n’est capable d’y aller. Avec un gros tempo et quelques variations d’allure j’arrive à m’isoler à la quatrième place mais ça reste tendu et il faut tout donner.

Au bout de la ligne droite j’aperçois Louison qui saute Jules pour la deuxième place : derrière Vincent (auteur d’un énorme chrono sous les 35′) ils réalisent le triplé pour le GMC 38 ; à moi la médaille en chocolat quelques secondes devant Antony et Julien, pas mécontent de m’en être sorti face à de meilleurs puncheurs dans un final au couteau. Si le chrono est moins bon que l’an passé, je réalise une belle opération au classement général : en passant troisième devant Arnaud la fin de saison sera intéressante, même si pour la victoire Vincent est hors concours. Cap sur la grimpée de Prapoutel-Pipay dimanche prochain, rallongée cette année et qui sera un morceau de bravoure.

Résultats : Grimpée de Freydières

Laisser un commentaire