Comme chaque année la météo est très favorable à Murianette, pour la traditionnelle grimpée organisée par le Cyclo Club de Gières. A l’abri du vent et toujours ensoleillée, c’est pratique pour comparer les chronos d’une année sur l’autre, avec peu de circulation pour nous gêner. Avec son profil atypique où on balaie tous les développements sur un effort solitaire de 25′ à 30′, c’est une épreuve que j’apprécie particulièrement car elle permet de voir exactement où en est la condition physique sur les efforts courts à haut régime.
Marmotte
Malgré une saison 2020 très raccourcie et émaillée d’annulations à cause des restrictions sanitaires, la Marmotte a bien lieu ce matin à Bourg-d’Oisans. Environ 2000 participants se massent au départ de l’épreuve mythique alors que le jour n’est pas encore levé ; absent depuis 2013 c’est avec une certaine appréhension que je me range en première ligne avec l’ensemble du Team Vercors, juste avant 7h00 du matin. Comme toute épreuve de plus de six heures je ne sais jamais à l’avance comment le corps va encaisser les 174 km et 5000 m de dénivelé proposés, malgré des centaines d’heures en montagne à l’entraînement.
Maurienne – Galibier
Pas de miracle ce matin en Maurienne : après des semaines de soleil et forte chaleur, une pluie continue nous accueille à St-Michel dès l’aube. Heureusement il ne fait pas froid en vallée (15°C), mais la course promet d’être pénible et usante sur un parcours difficile. Malheureusement pour l’organisateur nous sommes à peine une centaine au départ, sur l’ensemble des deux parcours chronométrés : je retrouve dans le sas quelques irréductibles comme Bruno Morel, Guillaume Rostalsky, Anthony Collet-Beillon et d’autres coureurs que je peine à reconnaître avec les vêtements de pluie. Le grand parcours passant plusieurs fois à proximité de la ligne de départ, ça laisse la possibilité de s’arrêter si les conditions se dégradent franchement (froid par exemple).