Grimpée de Murianette

Comme chaque année la météo est très favorable à Murianette, pour la traditionnelle grimpée organisée par le Cyclo Club de Gières. A l’abri du vent et toujours ensoleillée, c’est pratique pour comparer les chronos d’une année sur l’autre, avec peu de circulation pour nous gêner. Avec son profil atypique où on balaie tous les développements sur un effort solitaire de 25′ à 30′, c’est une épreuve que j’apprécie particulièrement car elle permet de voir exactement où en est la condition physique sur les efforts courts à haut régime.

Grimpée de MurianetteCela est d’autant plus vrai une semaine après la Marmotte, et l’essentiel de l’été passé à accumuler les efforts longs en montagne, au détriment des intensités courtes. Seuls quelques rappels furent réalisés cette semaine, histoire de se mettre dans le bain. L’échauffement est basique : pour un départ à 15h29′ j’effectue le trajet à vélo avec quelques accélérations en côte : une petite heure au total, c’est bien suffisant. L’objectif est simple : battre mon chrono de l’an passé et (idéalement) descendre sous les 27′.

Top départ : la première partie raide jusqu’à la Pérérée est négociée en souplesse, autour de 6 W/kg ça va vite même si les sensations ne sont pas aériennes. Je signe néanmoins mon meilleur chrono en basculant au Japin, tout en apercevant (déjà) Antony Cheytion parti une minute devant moi. On ne perd pas de temps dans la mini-descente en enclenchant le gros plateau, mains en bas j’essaie de maintenir 5-5.5 W/kg dans le faux-plat remontant. Un peu plus en force que d’habitude je soigne les trajectoires jusqu’à la Chenevarie où je dépasse Antony sans faiblir, jusqu’à la route de Corps-d’Uriage et sa fameuse épingle où j’arrive à virer grand plateau.

Grimpée de MurianetteLa relance est efficace, le plus souvent assis mains aux cocottes je progresse rapidement sur une pente à 5-6 %, sans quitter le 52 dents. Les jambes se durcissent nettement en entrant dans les cinq dernières minutes de course : c’est là où le classement se joue 🙂 Je tourne à gauche au Faux, 25′ pile au chrono ce qui me laisse deux minutes pour avaler les 800 derniers mètres : tendu mais jouable, je repasse petit plateau pour les 500 derniers mètres à 10 % où il faut tout donner, mais pas trop tôt.

Debout à 7 W/kg ça devrait tenir sur une grosse minute, sauf que la fréquence cardiaque est au plafond depuis un moment et l’effort devient insoutenable en entrant dans le village… Je me rassois un peu plus tard que l’an passé, mais quelques dizaines de mètres avant la ligne que je franchis à bout de souffle en 27’07 » 😉 Encore raté pour les 27 minutes, j’améliore néanmoins mon record personnel avec quelques watts supplémentaires (344 W sur la montée) et 2-3 kg gagnés sur l’ensemble roulant (vélo + cycliste). Cela me classe deuxième scratch pas si loin du vainqueur Vincent Reyboz (26’40 »), devant deux autres membres du Team Vercors : Arnaud Feodoroff (27’24 ») et Julien Gaillard (27″38″). Une excellente reprise pour entamer la saison des grimpées ; il me reste à bien récupérer pour enchaîner dès le lendemain matin avec la grimpée de Freydières.

Résultat(s) : Grimpée de Murianette

2 réflexions sur « Grimpée de Murianette »

  1. Bravo !
    Question : la tenue officielle du team vercors est elle bleue ou jaune ???

  2. Merci ! pour l’équipe compétition normalement c’est bleu à l’entraînement / jaune en course… mais je n’en ai qu’une de chaque donc quand les jours s’enchaînent, je mixe 😉

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